Jean-François Le Gal, Associé, Pinsent Masons

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Interview de Jean François Le Gal qui vient de rejoindre Pinsent Masons en qualité d’associé au sein de l'équipe Litigation, Regulatory & Tax.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Pinsent Masons ?

De nombreuses raisons m’ont conduit à rejoindre Pinsent Masons. Si je devais n’en citer que quelques-unes, j’évoquerais d’abord un projet clair et ambitieux : celui d’être encore davantage reconnu comme l’un des tout meilleurs Cabinets en arbitrage international. Je citerais ensuite les moyens de réaliser cette ambition, et ce à tous les niveaux : au plan humain, compte tenu de la qualité des parcours de mes collègues ; au plan opérationnel, compte tenu de l’expertise du Cabinet dans les secteurs-clés de l’arbitrage. Sans oublier les nombreuses synergies existant entre les différents groupes de pratique.
 
Incidemment, après sept années passées à Londres, le fait de rejoindre un Cabinet international d’origine britannique n’était pas pour me déplaire.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai d’abord exercé pendant cinq années comme Avocat à Paris. Puis j’ai décidé de me lancer un défi en passant l’examen de Solicitor (England & Wales). Ayant eu la chance de réussir cet examen, j’ai alors décidé de traverser la Manche. C’était il y a (déjà) sept ans.
 
Depuis, je partage mon temps entre Londres et Paris. Je me rends aussi fréquemment au Moyen-Orient pour les besoins de mes dossiers : je suis notamment admis comme avocat au sein des Tribunaux du Dubai International Financial Centre et ai eu l’occasion de siéger à plusieurs reprises comme arbitre à Abu Dhabi.

Qui a le plus influencé votre carrière ?


 De nombreuses personnes ont influencé ma carrière. Plutôt qu’en citer une seule, je citerai donc une idée – celle de se remettre toujours en question, se dépasser et sortir autant que possible de sa zone de confort.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Il s’agit d’une question difficile, d’abord parce que je pourrais en citer beaucoup, et ensuite parce que je préfère toujours regarder vers l’avant. J’espère bien que les meilleurs moments sont à venir !
 
Mais si je devais regarder en arrière, j’évoquerais ma prestation de serment en Angleterre, ou encore ma première désignation comme arbitre. Plaider devant Sir Anthony Evans et Michael Hwang à Dubaï restera également gravé dans ma mémoire pour un petit moment !

Quels sont vos domaines de compétences ?

J’ai développé une pratique dans le domaine de l’arbitrage commercial international et dans le domaine du contentieux, notamment multi-juridictionnel. Je suis notamment intervenu dans des différends complexes couvrant des secteurs tels que les média et télécommunications, les produits technologiques complexes, les accords de distribution, les accords de joint-venture et conflits entre actionnaires. Les dossiers sur lesquels je travaille sont souvent en lien avec le Moyen-Orient et l’Afrique, et mêlent fréquemment problématiques de droit civil et de common law.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?


 Je pense moins à une actualité qu’à une tendance de fond - le third party funding. Parce qu’il ne s’agit plus d’un simple sujet à la mode, mais d’une réalité tangible, voire d’un réflexe pour de nombreux avocats aujourd’hui.

Qui conseillez-vous ?

Je conseille une clientèle variée de groupes et acteurs-clés dans le domaine industriel dont l’activité est résolument tournée vers l’international, en particulier le Moyen-Orient et l’Afrique.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Contribuer, avec mes collègues à Londres et Paris, à structurer une équipe parmi les plus reconnues, et qui le restera sur le long terme. Réussir l’aspect humain de l’aventure reste le plus bel objectif.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)


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