David Tayar, Associé, Clifford Chance

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David Tayar, Associé, Clifford ChanceLe Monde du Droit a interrogé David Tayar qui vient de rejoindre Clifford Chance en tant qu'associé pour renforcer la pratique Concurrence du cabinet à Paris.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Clifford Chance ?

La qualité du réseau international, notamment en droit de la concurrence, la solidité de la pratique corporate et la culture du partnership ont été les éléments déterminants de mon choix.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai débuté ma carrière chez Coudert Frères à Paris puis Bruxelles, avant de rejoindre Freshfields en 2000. J’ai ensuite rejoint Willkie Farr en 2006, en même temps qu’une partie importante de l’équipe concurrence de Freshfields. J’y suis resté 11 ans.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

D’abord Jean-Yves Art, Associé chez Coudert Frères (maintenant responsable concurrence chez Microsoft) qui m’a donné le gout de la matière et m’a enseigné la rigueur. Jacques-Philippe Gunther ensuite, avec qui j’ai passé 15 ans de ma vie professionnelle…

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Je me sens encore un peu jeune pour regarder dans le rétroviseur : le meilleur est à venir ! Mais quelques événements m’ont bien sûr marqué. Je pense notamment au soir où, encore jeune collaborateur, je me suis extrait à 23 heures d’un cinéma pour rejoindre une salle de réunion à Bercy où tous les banquiers et les avocats qui comptaient sur la place réfléchissaient à la fusion Gaz de France/Suez. C’était assez exaltant et j’ai d’ailleurs totalement oublié le nom du film dont j’ai manqué la fin…

Quels sont vos domaines de compétences ?

Ma pratique couvre tous les aspects du droit de la concurrence : le contrôle des concentrations, les ententes, les abus de position dominante et les aides d’Etat. J’ai une activité de conseil et de contentieux dans tous ces domaines, à la fois en droit interne et en droit communautaire.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Le grand débat du moment est celui de l’appréhension de l’innovation par le droit de la concurrence, qui donne lieu à une controverse assez nourrie. Je suis également frappé par la réapparition récente du contrôle des prix dits « excessifs » par le droit de la concurrence. On croyait cette pratique « passée de mode ». Or, elle fait un retour spectaculaire sur le devant de la scène, notamment dans le secteur pharmaceutique. Je ne suis pas certain que ce soit très opportun…

Qui conseillez-vous ?

Des entreprises françaises et étrangères, essentiellement dans les secteurs pharmaceutique, des biens de consommations et des services financiers.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

J’aimerais contribuer, aux côtés de Michel Petite et Katrin Schallenberg et l’ensemble des collaborateurs qui nous accompagnent, à développer et renforcer la pratique concurrence de Clifford Chance à Paris afin qu’elle continue de figurer parmi les plus reconnues dans son domaine. Je suis convaincu que nous disposons de tous les atouts pour y parvenir : une équipe de grand talent et une plateforme idéale, tant en France qu’à l’échelle internationale.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)


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