Dans un arrêt du 9 juin 2010, le Conseil d’Etat a relevé d'une part, que l'employeur a suffisamment recherché les possibilités de reclassement de M. A. et, d'autre part, qu'eu égard à l'ampleur des suppressions de postes ainsi qu'à la nature et à la qualification de l'emploi occupé par l'intéressé, et comme l'a constaté à bon droit le tribunal administratif de Marseille, le reclassement de M. A. n’aurait pas été possible sans entraîner l'éviction d'un autre salarié.
La Haute juridiction administrative a considéré que le moyen, tiré de ce que les critères déterminant l'ordre des licenciements applicables dans l'entreprise n'ont pas été respectés, ne saurait être utilement invoqué à l'encontre de la décision par laquelle l'autorité administrative autorise un licenciement.
© LegalNews 2017
Références
- Conseil d'État, 4ème sous-section jugeant seule, 9 juin 2010 (requête n° 315538) - Cliquer ici
- Liaisons sociales Quotidien, 2010, n° 15678, 30-31 août, Jurisprudence Hebdo, n° 168/2010, p. 2, "Salariés protégés : Licenciement économique - Violation de l’ordre des licenciements" - Cliquer ici