Diane Lamarche, Associée, Orrick Rambaud Martel

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Diane Lamarche, Associée, Orrick Rambaud MartelLe Monde du droit a interrogé Diane Lamarche, cooptée associée au sein du cabinet Orrick Rambaud Martel.

Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

L’ADN du cabinet se caractérise notamment par sa modernité et sa capacité d’innovation. Orrick est un cabinet en mouvement perpétuel qui a à cœur de mettre en avant la nouvelle génération, soutenue par les associés plus expérimentés.
Ma cooptation s’inscrit dans ce mouvement, au sein d’un département contentieux qui ne cesse de croître.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Je suis un véritable produit "made in Orrick" : j’y suis arrivée collaboratrice première année fin 2007 et suis devenue Of Counsel en 2015.
Lorsque j’ai débuté mes études, je ne pensais pas devenir avocat : j’ai intégré une école de commerce (l’ESSEC) après prépa. J’y ai suivi la filière finance et fait, à ce titre, plusieurs stages en banques d’affaires. Par curiosité, j’ai également suivi le cursus droit proposé par l’école, et cela a été une véritable révélation ! J’ai ainsi suivi des études de droit en parallèle de l’ESSEC et suis devenue avocat.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

J’ai eu la chance de travailler - et je continue de l’avoir ! - aux côtés de brillants avocats chez Orrick, en contentieux comme en corporate, qui m’ont transmis leur passion du droit et m’ont appris ce métier.
J’ai notamment eu la chance de travailler pendant mes premières années de collaboration avec Dominique Bordes (qui a depuis monté son cabinet, Rossi Bordes) auprès de qui j’ai énormément appris.
Il y a une personne qui a influencé et continue d’influencer voire guider mon parcours, c’est Jean-Pierre Martel à qui je dois énormément. Il est un véritable mentor pour moi et je ne cesse d’apprendre à ses côtés : rigueur, écoute, pragmatisme, pugnacité, indépendance, intégrité… c’est un visionnaire qui a une incroyable capacité à anticiper les évolutions du monde et à comprendre les forces en présence dans les dossiers qu’il traite. Autant de qualités qui me semblent essentielles pour devenir un grand avocat.
Mon évolution est aussi le fruit de mes relations avec nos clients qui m’ont éclairé sur la façon d’appréhender mon métier et de m’adapter en permanence à leurs propres situations et attentes.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Je ne crois pas avoir un seul meilleur souvenir mais de très nombreux jalonnent mes 9 années de collaboration chez Orrick, tant avec les équipes du cabinet qu’avec nos clients.
Un souvenir récent vient s’ajouter à cette longue liste : la joie d’assister au prononcé de la relaxe de notre client par une chambre correctionnelle dont le Président a eu le courage de faire prévaloir le droit sur la pression médiatique et idéologique qui entourait le dossier.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je suis avant tout un avocat de contentieux : j’assiste nos clients tant devant les juridictions judiciaires commerciales, civiles et pénales que devant les autorités administratives indépendantes (l’AMF en premier lieu) et les tribunaux arbitraux. Je n’aime pas dire que j’ai une spécialité en particulier car notre force chez Orrick est justement de savoir traiter des dossiers contentieux dans toutes leurs formes quelles qu’elles soient : à titre d’exemples, j’assiste en ce moment des clients dans des contentieux impliquant des problématiques aussi variées que le droit des affaires en général, le droit bancaire, le droit boursier, le droit pénal, le droit fiscal, le droit social ou encore le droit patrimonial.
J’assiste également des clients dans des opérations financières et / ou boursières, des négociations de contrats ou encore des problématiques de gouvernance notamment au sein de sociétés cotées.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

La loi Sapin II relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique : une loi fourre-tout qui a de quoi intimider compte de tenu de son volume et de son ampleur, mais qui doit être analysée avec attention par les entreprises, tant au regard des mesures relatives à la prévention de la corruption que de celles touchant à la rémunération des dirigeants.

Qui conseillez-vous ?

Des clients très variés, français et internationaux : des groupes industriels et de services, des groupes familiaux, des institutions financières, des entités publiques, des start-ups… Je représente également dans certains dossiers des personnes physiques, notamment en cas de mise en cause de la responsabilité des dirigeants.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)


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