Dans un arrêt du 25 février 2011, le Conseil d'Etat considère que, en compensant le supplément du montant net de plus-value à long terme révélé par ce contrôle avec les déficits reportables sur l'exercice clos en 1996, au cours duquel ce supplément a été réalisé, l'administration fiscale s'est bornée à tirer les conséquences du choix qui avait été effectué par la société d'éviter la taxation du montant net de la plus-value à long terme en procédant à cette compensation, ce qui la privait de la possibilité de reporter le déficit ainsi annulé sur les bénéfices des exercices ultérieurs.
La société n'est pas fondée à soutenir que c'est à tort que le tribunal administratif de Paris a rejeté sa demande tendant à la décharge des cotisations d'impôt sur les sociétés et de contribution de 10 % sur cet impôt.
