Le point de départ du délai de prescription des délits d'abus ou de détournement de biens publics se situe au jour où ce détournement est apparu et a pu être constaté, à condition qu’une dissimulation volontaire soit caractérisée.
Le 2 octobre 2014, le sénateur François Grosdidier a demandé au ministère de la Justice, concernant les infractions occultes, comment déterminer le point de départ du délai de prescription des délits d'abus ou de détournement de biens publics.
Le 7 avril 2016, le ministère lui répond que la jurisprudence fixe le point de départ du délai de prescription de l'action publique des délits d'abus ou de détournement de fonds publics au jour où ce détournement est apparu et a pu être constaté dans des conditions permettant l'exercice de l'action publique.
Ce n’est toutefois qu'à la seule condition que soit caractérisée avec certitude l'existence d'une dissimulation, c’est à dire un acte volontaire, de nature à retarder le point de départ de la prescription.
La prescription serait acquise dans le cas contraire.
Bénéficiez d'un essai gratuit à LegalNews
LegalNews vous offre une surveillance exhaustive de l’actualité juridique (presse, revues juridiques, sources officielles et institutionnelles…). Recevez votre sélection (...)