Eric Muller, Associé, De Pardieu Brocas Maffei

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Eric Muller, Associé, De Pardieu Brocas MaffeiLe Monde du Droit a interrogé Eric Muller qui vient de rejoindre l'équipe Corporate - Fusions & Acquisitions de De Pardieu Brocas Maffei.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre De Pardieu Brocas Maffei ?

Après presque 15 années dans des structures internationales, j’étais tenté par une démarche plus entrepreneuriale et collective dans une structure française indépendante.  Compte tenu de mon domaine d’activité  et des besoins de mes clients, il était important que le cabinet ait des équipes très solides, à la pointe de leur domaine, dans les différentes spécialités du droit des affaires. Je crois très profondément à la pertinence du positionnement du cabinet De Pardieu Brocas Maffei qui allie les caractéristiques évoquées précédemment et offre une plus grande flexibilité et une plus grande souplesse que les structures internationales.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

D’un point de vue universitaire, je suis venu aux études juridiques dans un second temps, après des études en finance à l’université McGill (Canada). Mes études juridiques ont culminé par un DESS DJCE de l’université de Nancy et l’Ecole du Barreau de Paris. Concernant mon exercice professionnel, j’ai travaillé jusqu’à présent au sein de cabinets d’avocats internationaux: Coudert Frères, Norton Rose puis White&Case depuis 2004, dont je suis devenu associé en 2009.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

De nombreuses personnes m’ont influencées.  Eric Laplante, actuellement associé chez White&Case, m’a appris les fondamentaux de ce métier. Mes clients m’ont appris la nécessité de ne pas jamais perdre de vue la « big picture », d’être pragmatique et efficace.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

J’en ai plusieurs…  Leur point commun est la satisfaction d’ accompagner un client dans temps, d’élaborer le meilleur deal possible, de développer les arguments pour faire avancer ses idées et contribuer au dénouement d’un dossier. Le débouclage d’une opération et le sentiment, après les périodes souvent intenses qui le précèdent, d’avoir atteint l’objectif imparti, génèrent des émotions très fortes.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je conseille des groupes français et étrangers dans leurs opérations de haut de bilan, d’acquisition, cession, rapprochement, partenariat, joint-venture.  J’assiste également des sociétés cotées dans le cadre de leurs obligations réglementaires et leur sujets de gouvernance.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Les évolutions législatives et règlementaires continuent à rendre plus complexe et plus long le déroulement les opérations : loi dite Florange en début d’année, modification du décret relatif aux investissements étrangers soumis à autorisation préalable, etc. En tant que praticien, la situation est d’autant plus inconfortable que l’imprécision des textes rend souvent leur application délicate.  Cette tendance, certes n’est pas récente, mais elle ne semble malheureusement pas s’inverser.

Qui conseillez-vous ?

Je travaille essentiellement pour des clients corporate ou industriels, français et étrangers, relevant de domaines d’activité assez divers: distribution, services à l’industrie, matériels industriels, matériels électriques, assurances et banques.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Mon objectif est de m’inscrire dans la dynamique du cabinet De Pardieu Brocas Maffei et de contribuer au développement de l’activité corporate et plus généralement de l’ensemble de l’activité du cabinet.

 

Propos recueillis par Arnaud Dumourier


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