Grant Thornton accueille un ancien officier de Police Judiciaire

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Grant Thornton renforce sa ligne de services « Business Risk Services » avec le recrutement de Benjamin Pondé, ancien enquêteur au sein de la Direction Centrale de Police Judiciaire (DCPJ).

Après 17 années de carrière en Office Central à la Direction Centrale de Police Judiciaire et à la Sureté Départementale de la Sécurité Publique dans la Police Nationale, Benjamin Pondé rejoint une équipe d’une vingtaine de professionnels dédiés à la sécurisation des activités des entreprises, la mise en conformité et l’optimisation de la performance. Possédant une grande expérience en investigation criminelle, il est l’un des premiers enquêteurs Digital Forensic formés par le Ministère de l’Intérieur et intervient également en tant que formateur au sein des entreprises suite à l'entrée en vigueur de la loi Sapin II. Dans le cadre de son offre de déploiement d’investigations complexes nationales et internationales, il s’appuiera sur les autres expertises du cabinet en matière d’Audit et de comptabilité, notamment en matière de data analytics et corporate intelligence et bénéficiera également de la force de frappe de l’organisation présente dans plus de 130 pays et plus particulièrement des centres forensic. 

Fraude, corruption, blanchiment… une « sophistication » du risque en entreprise

Les derniers résultats du baromètre de Grant Thornton sur la maturité des dispositifs anticorruption indiquaient que seulement 6% des entreprises étaient totalement conformes avec les exigences de la Loi Sapin II. Pourtant la menace est prégnante, rappelons ainsi que la moitié des sondés du panel a déjà eu des soupçons (23 %) ou des preuves (29 %) de corruption en interne.
La loi Sapin II insiste sur la prévention et la détection de situations de fraude, corruption ou encore blanchiment. L’entreprise qui fait face à une dénonciation par un lanceur d’alerte ou encore une révélation par l’Audit se doit d’agir très rapidement et enquêter en interne.
« Dans un contexte de multiplication des tiers (sous-traitants, fournisseurs, clients…) et des filiales, ces sujets peuvent effrayer car ils impliquent de nouvelles méthodes et outils. Toutes les sociétés employant un minimum de 50 employés ont une obligation de déployer un dispositif d’alerte interne » introduit Nicolas Guillaume, Business Risk Services & Forensic Lead Associé chez Grant Thornton.

Des investigations orientées vers les techniques de profilage et destinées aux autorités judiciaires

Avec la mise en œuvre de la loi Sapin II, les entreprises françaises doivent passer au crible une masse considérable d’informations. L’objectif est d’identifier les éventuels manquements ou défaillances en interne pour constituer un rapport d’enquête recevable pénalement par les autorités judiciaires ou administratives (DOJ, SFO, ACPR, AMF, SEC…) afin de faire reconnaître le préjudice de l’entreprise ou de démontrer que la situation est « sous contrôle ».

Le digital a bouleversé profondément la nature même des investigations. Extraire, collecter et analyser de larges volumes de données numériques – dans le respect des libertés en vigueur – mais également récupérer des informations corrompues, protégées ou effacées constituent un changement majeur dans les pratiques. La méthodologie particulière d’investigation se fonde désormais sur l’analyse comportementale. Il s’agit de déterminer un profil psychologique, confondre les auteurs et élargir le champ d’enquête afin d’incriminer tous les acteurs impliqués.

 


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