Catherine Olive, Associée, Osborne Clarke

Interviews
Outils
TAILLE DU TEXTE

Catherine Olive, Associée, Osborne Clarke

Le Monde du Droit a interviewé Catherine Olive suite à son arrivée chez Osborne Clarke en tant qu'associée. 

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Osborne Clarke ?

Après 20 ans de carrière, rejoindre Osborne Clarke était un projet qui correspondait exactement à mes aspirations: un projet entrepreneurial puisque nous créons la pratique à Paris, et l'affiliation à un cabinet international réputé et dynamique, indispensable dans mon activité.

J'ai été conquise par la vision simple et claire des associés du réseau Osborne Clarke International, principalement préoccupés par l'accompagnement et la satisfaction des clients. Je suis impressionnée par leur connaissance des enjeux du numérique et convaincue qu'il s'agit d'une expertise clef pour tous les secteurs d'industrie.

L’énergie de mes associés, la solidité des équipes corporate et real estate du réseau et les ambitions de développement international de notre organisation ont été des éléments clefs dans ma décision. 

Et j'ai trouvé chez Osborne Clarke des valeurs et une vision moderne de notre métier qui ont achevé de me convaincre.

Est-ce plus facile de rejoindre un nouveau cabinet quand on vient avec son équipe ?

Oui, indéniablement. Nous avons des habitudes et méthodes de travail bien rodées et tout va beaucoup plus vite. C'est également extrêmement motivant et gratifiant au plan humain.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ? 

Après des études de droit et Sciences Po Paris, j'ai intégré fin 1993 Coopers & Lybrand (aujourd'hui Landwell/PwC) et j'ai été cooptée associée en 2002. Cette grande maison a beaucoup évolué en 20 ans et j'y ai eu un parcours stimulant, des expériences variées et riches. Outre mon rôle client prépondérant au bureau de Paris, j'ai animé le réseau international M&A de PwC Legal de 2011 à mon départ.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

C'est en fait une somme de rencontres qui m'ont permis de grandir dans ce métier: clients, associés, collaborateurs, confrères d'autres cabinets qui forcent l'admiration. Et j'ajoute une mention spéciale pour la personne qui m'a mise en contact avec l'équipe fondatrice d'Osborne Clarke à Paris, dont je précise qu'il ne s'agit pas d'un chasseur de tête.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Question difficile car il y en a beaucoup ! Puisqu'il faut en retenir un, je dirais que c'est la première fois où l'un de mes clients, que je conseillais sur la vente de l'entreprise qu'il avait créée, m'a demandé si, en mon âme et conscience, je pensais vraiment qu'il avait retenu le bon candidat acquéreur pour la pérennité de l'entreprise. Atteindre ce niveau de confiance c'est probablement la plus belle récompense pour un conseil.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Le cœur de mon activité est centré sur les opérations de fusions-acquisitions, les joint-ventures, les réorganisations structurelles, les émissions de valeurs mobilières et levées de fonds, pour une clientèle de sociétés cotées, non cotées et d’investisseurs. J'ai une expérience très significative des projets transfrontaliers et de l’accompagnement des investisseurs étrangers en France, dans un grand nombre de secteurs économiques, et notamment celui des technologies qui est clé chez Osborne Clarke.

Je conseille également des groupes cotés sur leurs problématiques de gouvernance, de conformité aux règles de marché et de mise en place de plans d’incentive salariés et dirigeants.

J'ai par ailleurs une activité transactionnelle importante dans le domaine immobilier, les opérations de sale and lease-back et les baux commerciaux. En lien avec cette activité, j'ai développé une solide connaissance des secteurs de l’hôtellerie et de la distribution.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Je pense naturellement à la loi habilitant le gouvernement à simplifier la vie des entreprises du 2 janvier 2014. Parmi ses dispositions qui globalement vont dans le bon sens, une retient particulièrement et positivement l'attention des professionnels du M&A et du LBO. C'est celle relative à l'expertise de prix dans les cessions de droits sociaux (modification de l'article 1843-4 du code civil). Un arrêt récent de la Cour de cassation avait en effet créé une vraie incertitude quant la liberté des parties dans la détermination de la méthode de valorisation en cas de recours à un expert, ce qui pouvait avoir un effet désastreux sur l'équilibre économique des transactions.

Plus généralement la censure du conseil constitutionnel notamment sur les mesures dites "anti-abus" de la loi de finance et la main tendue du Président de la République vers les entreprises devraient contribuer à restaurer un climat de confiance plus propice aux transactions et aux investissements.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Notre objectif c'est d'abord une croissance ambitieuse et maitrisée. Nous ne souhaitons pas nous engager dans une course à la taille ou au chiffre d'affaires. Notre vision est d'intégrer des compétences complémentaires et de renforcer nos expertises clés, avec des associés et des collaborateurs qui partagent réellement nos valeurs, notamment du respect et du travail en équipe, et notre vision du métier, entièrement tournée vers une approche collaborative, fluide et transparente de la relation client.


Propos recueillis par Arnaud Dumourier


Lex Inside du 2 mai 2024 :

Lex Inside du 26 avril 2024 :

Lex Inside du 23 avril 2024 :