Caroline André Hesse, associée en droit social du cabinet ALTANA et responsable de la communication, a accordé une interview au Monde du Droit sur l'initiative "100 jours pour entreprendre".
Pouvez-vous nous présenter l'initiative "100 jours pour entreprendre" ?
« 100 jours pour entreprendre » a été créé à l'initiative de trois clubs d'entrepreneurs de premier plan : Esprit d'Entreprise, Croissance Plus et 100.000 Entrepreneurs préoccupés par les perspectives économiques qui sont les nôtres et convaincus que l'encouragement et le soutien des jeunes, la valorisation de leurs capacités d'innovation et d'entreprendre participeront nécessairement à la relance de l'emploi. Le projet de 100 jours pour Entreprendre vise à aider les jeunes de 18 à 25 ans qui ont des projets à créer leur entreprise. Pour ce faire, un jeu concours a été organisé au terme duquel 10 projets de création d'entreprise présentés sous forme de vidéo sont sélectionnés. Ceux-ci gagnent une « box » d'une valeur de 5.000 euros contenant un certain nombre d'outils destinés à les aider dans leur projet de création d'entreprise (téléphone, prestations juridiques et comptables, coaching d'un entrepreneur, ouverture d'un compte en banque ...)
Videos des 10 laureats : http://www.100jourspourentreprendre.fr/les-laureats/
Pourquoi avez-vous décidé d'être partenaire de "100 jours pour entreprendre" ?
Insuffler auprès des jeunes l'esprit d'entreprise, le sens du risque et la prise de responsabilités participent des valeurs fondatrices de notre cabinet. Il s'agit là de valeurs communes que nous partageons avec « 100 jours pour entreprendre » et les clubs d'entrepreneurs qui y participent. Dans le contexte économique défavorable que nous connaissons, il nous a semblé important d'aider ceux qui partagent ces valeurs et surtout les jeunes qui ont de l'audace et l'envie d'entreprendre.
Quel est le but de cette démarche ?
L'entreprise de demain est à inventer. Remettre l'individu au cœur de ses choix et les jeunes comme catalyseurs nous parait une priorité que nous partageons avec « 100 jours pour entreprendre ». Il faut compter sur leur enthousiasme pour apporter aux entreprises le renouveau dont elles ont besoin .
Il y a un peu plus de trois ans, au cœur de la crise économique et financière, nous avons fait le choix de créer un cabinet d'avocats d'affaires indépendant suivant un modèle original, favorisant une approche résolument entrepreneuriale.
A cette occasion, nous avons proposé à quatre de nos collaborateurs de participer à cette aventure en qualité d'associés. Il s'agissait là pour nous, d'une part de leur témoigner notre confiance et de la reconnaissance de leurs qualités professionnelles et de développement et, d'autre part, d'inscrire notre projet dans une véritable pérennité, la relève étant assurée par les plus jeunes d'entre nous.
C'est précisément au nom de cette volonté de pérennité que nous avons fait de l'encouragement et de la promotion des plus jeunes une valeur fondatrice de notre cabinet.
Aujourd'hui, nous poursuivons notre expansion selon la même logique. Nous avons ainsi renforcé nos équipe M&A et arbitrage avec deux jeunes foisonnant d'idées.
L'encouragement des plus jeunes se retrouve également dans la gestion de nos équipes de collaborateurs que nous formons avec assiduité, associons étroitement au fonctionnement du cabinet et parmi lesquels nous espérons trouver nos associés de demain.
Notre ambition commune est de faire du mouvement «100 jours pour entreprendre» une plateforme fédératrice, un réseau social, l'écosystème de l'entreprenariat pour les jeunes.
Comment se matérialise ce partenariat ?
Ce partenariat se matérialise par une aide financière auprès de l'association ainsi que la fourniture de prestations d'assistance juridique pro bono au profit des 10 lauréats.
Les lauréats interviennent dans tous les secteurs de l'économie.
Altana a plus particulièrement porté le projet Artips, qui a pour but de permettre à tous d'accéder à la culture.
Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER
