Christophe Asselineau, Associé, Shearman & Sterling

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Christophe Asselineau - Avocat - Shearman & SterlingLe Monde du Droit a rencontré Christophe Asselineau, spécialiste reconnu dans le domaine des financements de projets et du marché africain, qui vient de rejoindre le groupe Financement et Développement de projets de Shearman & Sterling en qualité d’associé.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J'ai 47 ans, je suis franco-australien, membre du barreau de Paris, solicitor en Angleterre, et solicitor et barrister en Australie. Je travaille depuis plus de 20 ans comme avocat dans le domaine de l'énergie et des projets en particulier en Afrique.  Je dirige aujourd'hui les groupes Afrique et Energie & Infrastructure et suis également l’un des trois membres du comité exécutif du Bureau de Paris de Simmons & Simmons.
J'avais rejoint Simmons en 2000, après 11 années passées au sein des groupes Projets des cabinets Blake Dawson Waldron, à Sydney et Melbourne et Linklaters, à Paris, pous monter leur département Projets à Paris. J'ai eu la chance que ce département soit aujourd'hui considéré par les principaux guides de la profession comme l'un des tout premiers en matière d'énergie et infrastructure en Afrique et probablement le plus en pointe dans le secteur minier.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Sherman & Sterling ? 

Parce que les synergies sont évidentes entre l’expertise et la couverture géographique de Shearman et l'expérience de notre équipe: Shearman a été élu cabinet de l’année récemment pour ses activités minières et son activité en Afrique. Il dispose donc déjà d’une longue et réelle expertise africaine en particulier grâce à son département arbitrage. Le cabinet possède également un groupe projet et en particulier minier de tout premier ordre. En outre Shearman a bien entendu une très forte présence en Amérique du Nord et en Amérique Latine mais également en Asie et dans les pays du Golfe. Cette expertise ciblée, alliée à cette forte présence internationale dans des régions dont les entreprises sont très désireuses d’investir en Afrique, offrent de formidables opportunités et nous permettra de constituer une plateforme idéale pour développer un groupe Projets qui je l’espère sera rapidement incontournable.       

Quels sont vos domaines de compétences ?

Le conseil aux sociétés, aux institutions financières et aux Etats en matière de projets et financement de projets portant sur les ressources naturelles, en particulier les mines, l’énergie et les infrastructures et spécialement en Afrique. J’ai aussi travaillé sur de nombreux projets de ce type en Australie, en Asie et en Europe. J’ai également une expérience poussée dans le domaine de l'énergie en France (fermes éoliennes, cogénération, négoce d’énergie). Il m’a été indiqué que certains des  commentaires que j’avais fait sur la loi sur l’électricité de 2000 en France ont notamment été cités à l’occasion des révisions apportées à ce texte.

Qui conseillez-vous ?

J’ai conseillé des sociétés minières dans une quinzaine de pays africains, en particulier en République Démocratique du Congo, pays dans lequel je travaille régulièrement depuis plus d’une vingtaine d’années, mais également en Mongolie, au Viet Nam, en Amérique du Sud. Je suis aussi intervenu au côté des investisseurs internationaux pour concevoir la structure juridique et rédiger et négocier la documentation contractuelle qui ont été utilisées pour lancer le premier projet de production indépendante et de dessalement en Algérie et sur la plupart des projets de ce type suivants, de même que sur plusieurs projets de centrales électriques au Maroc, au Cameroun et différents autres pays.

Quels sont vos objectifs pour votre département ?

Ayant déjà créé et développé un premier groupe Projets je souhaite mettre à profit cette expérience et la formidable plateforme qu’offre Shearman & Sterling pour constituer et encourager une équipe qui tant au niveau de ses qualités techniques qu’humaines nous permettra d’être rapidement reconnus par les entreprises du secteur comme des acteurs incontournables de la place par la qualité de nos prestations, notre disponibilité et notre capacité à intervenir sur le terrain. Si nous parvenons à faire ceci tout en nous amusant et en aidant au développement de l’Afrique je crois que nous aurons atteints nos objectifs.


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