Le Monde du Droit a interrogé Maroun Abinader qui vient de rejoindre Bird & Bird en qualité d'associé.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Bird & Bird ?
Tout d’abord, un choix de personne. J’ai échangé à diverses reprises avec les associés du Cabinet et cela m’a permis de comprendre que nous partagions la même vision de la profession d’avocat. Mes interlocuteurs m’ont indiqué qu’ils recherchaient avant tout un technicien en droit immobilier capable d’accompagner les clients dans les sujets les plus complexes. Par ailleurs, ces échanges ont également été axés sur les valeurs humaines que le Cabinet souhaite préserver et cela n’a fait que conforter mon choix. Enfin, le challenge de créer une équipe dédiée au droit immobilier a également été un élément important de mon choix.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Je suis titulaire d’une maitrise de droit des affaires, d’un DEA de Droit Public des Affaires et d’un DESS de Droit Immobilier, de la Construction et de l’Urbanisme.
D’un point de vue professionnel, j’ai passé presque 10 ans chez White & Case LLP, au sein de l’équipe immobilier dirigée par Franck Peter.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Franck Peter avec qui j’ai passé quasiment 10 années chez White & Case LLP. Franck est un excellent avocat et il m’a appris l’essentiel de ma construction professionnelle actuelle. C’est l’avocat de l’excellence. Par ailleurs, il a des qualités humaines indéniables ce qui m’a permis de m’exprimer pleinement pendant notre collaboration.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Mon meilleur souvenir reste un dossier que j’ai traité en 2006. Nous conseillions une foncière américaine pour le rachat d’un portefeuille immobilier d’une valeur de 640.000.000 d’euros. Après plusieurs semaines d’audit juridiques et de négociations des nombreux contrats, le closing a été fixé au 16 juin 2006. Nous étions ainsi arrivés au Cabinet des avocats du cédant le 16 juin 2006 à 9 heures (le vendredi) et nous en étions sortis le 18 juin 2006 à 22 heures (le dimanche). Ce closing avait ainsi duré trois jours au complet sans pouvoir dormir. C’était une très belle expérience. Et pour couronner le tout, la coupe du monde de football avait permis d’avoir des postes de télévision un peu partout dans les bureaux du Confrère pour nous permettre de suivre les matchs. Inoubliable.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Je conseille les clients sur les aspects suivants de l’immobilier :
- Achats et cessions de biens immobiliers ou portefeuilles immobiliers ;
- Achats et cessions de sociétés à prépondérance immobilière (SCI, OCPI ; etc.);
- Rédaction et négociation de baux commerciaux ;
- Rédaction et négociation de contrats de promotion immobilière ou de contractant général;
- Contentieux immobilier
- Accompagnement de nos clients dans le cadre de développements immobiliers
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
En droit immobilier, l’actualité législative la plus marquante reste la loi dite « loi Pinel » relative à l'artisanat, au commerce et aux très petites entreprises qui a réformé de façon importante le régime des baux commerciaux.
Qui conseillez-vous ?
Je conseille tant des fonds d’investissement, des foncières, des promoteurs, des institutions financières, des industriels (pour leur patrimoine immobilier) que des family office français ou étrangers.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Développer une équipe immobilière composée de techniciens du droit de l’immobilier couvrant un large panel des différentes spécialités du droit de l’immobilier.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier
