Dans un arrêt du 29 avril 2009, la cour d'appel de Metz a débouté la société A. de sa demande, retenant qu'il n'existait aucun lien de causalité entre la faute commise par la banque lors du déblocage des fonds et le préjudice qu'invoque le garant suite à la mise en oeuvre de sa garantie pour achever la construction de la maison.
La Cour de cassation casse l’arrêt le 12 janvier 2011, au visa des articles L. 231-2 et L. 231-10 du code de la construction et de l'habitation, et de l'article 1382 du code civil. La Haute juridiction judiciaire considère qu'en statuant ainsi, sans rechercher, comme il le lui était demandé, si la banque n'avait pas commis une faute au moment de l'émission de l'offre de prêt, la cour d'appel n'a pas donné de base légale à sa décision.
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Références
- Cour de cassation, 3ème chambre civile, 12 janvier 2011 (pourvoi n° 09-68.955) - cassation de cour d'appel de Metz, 29 avril 2009 - Cliquer ici
- Code de la construction et de l'habitation, article L. 231-2 - Cliquer ici
- Code de la construction et de l'habitation, article L. 231-10 - Cliquer ici
- Code civil, article 1382 - Cliquer ici