Un occupant d’aires de stationnements revendiquait l’application du statut des baux commerciaux à l’égard d’un bailleur d’HLM.
La cour d'appel de Paris, dans un arrêt du 28 octobre 2009, a rejeté sa demande, retenant que la convention litigieuse n'était pas un bail commercial mais s'analysait en une convention d'occupation précaire.
La Cour de cassation approuve ce raisonnement. Dans un arrêt du 5 avril 2011, elle retient que les dispositions de la convention avaient été édictées du fait de l'impossibilité pour les organismes d'habitations à loyer modéré, aux termes de dispositions d'ordre public du code de la construction et de l'habitation, de donner en location les aires de stationnement dont ils disposaient autrement qu'à titre précaire et révocable et de refuser aux locataires des logements HLM qui en feraient la demande de location à leur profit de ces aires au motif qu'elles seraient louées à des tiers. Elle doit donc s'analyser en une convention d'occupation précaire.
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