De la recevabilité judiciaire des enregistrements sonores subreptices

Organisation judiciaire
Outils
TAILLE DU TEXTE

Si la valeur probatoire de l’aveu ne fait pas débat, étant encadrée en matière civile par l’article 1354 du code civil et en matière pénale par l’article 428 du code de procédure pénale, les conditions dans lesquelles il est recueilli pour sa validité font davantage l’objet de débats ; particulièrement lorsque l’aveu est tiré d’un enregistrement sonore réalisé à l’insu de l’auteur des propos. Nicolas Guerrero, avocat à la Cour, se propose de répondre à la question de la recevabilité de cet enregistrement.

Recevable ou irrecevable ? Telle est la qualification qu’il revient à la Cour de cassation d’opérer. La Cour européenne des droits de l’homme, dans un arrêt Shenk du 12 juillet 1988, retient que "si la Convention [européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des (...)

L'article complet est réservé aux abonnés

Vous êtes abonné(e) à LegalNews ? Identifiez-vous
Je m'identifie
Pour découvrir nos formules d'abonnement,
Je m'abonne
Lex Inside du 23 avril 2024 :

Lex Inside du 18 avril 2024 :

Lex Inside du 15 avril 2024 :