Dans un arrêt du 15 décembre 2010, le Tribunal de l'Union européenne a rejeté le recours de [l'entreprise] contre cette amende, jugeant que "c’est à bon droit que la Commission a considéré qu’il s’agissait, en l’espèce, à tout le moins d’un bris de scellé par négligence".
Le Tribunal a considéré qu'il appartenait à l'entreprise de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’empêcher toute manipulation du scellé litigieux, d’autant qu’elle avait été clairement informée de la signification de ce scellé et des conséquences d’un bris de scellé.
Le Tribunal a jugé également que "l’amende infligée, qui correspond à environ 0,14 % de son chiffre d’affaires […], n’est pas disproportionnée par rapport à l’infraction, étant donné la nature particulièrement grave d’un bris de scellé, la taille de l’entreprise, ainsi que la nécessité d’assurer un effet suffisamment dissuasif à l’amende, afin qu’il ne puisse être avantageux pour une entreprise de briser un scellé apposé par la Commission dans le cadre de ses inspections".
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Références
- Communiqué de presse du TUE du 15 décembre 2010 - “Le Tribunal confirme l’amende de 38 millions d'euros infligée à E.ON Energie pour avoir brisé un scellé apposé par la Commission sur un local de cette entreprise lors d'une inspection” - Cliquer ici
- TUE, 15 décembre 2010, (...)