Dans son arrêt rendu le 20 janvier 2011, la CJUE admet tout d'abord l'application de la présomption de responsabilité tirée de la détention, par une société, de la totalité du capital d'une filiale même en cas de détention indirecte, c'est-à-dire en cas d'interposition d'une ou plusieurs sociétés entre la société mère et la filiale qui avait mis en oeuvre la pratique anticoncurrentielle.
La Cour annule cependant l'arrêt du TUE sur deux points. D'une part, elle retient un défaut de motivation. D'autre part, l'omission du tribunal d'examiner concrètement les éléments présentés par les requérantes en vue de démontrer l'autonomie de GQ dans la détermination et la mise en œuvre de sa politique commerciale. Elle conclut à l'annulation de l'arrêt du TUE.
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Références
- CJUE, 20 janvier 2011, affaire C‑90/09, General Química e.a. / Commission - Cliquer ici
- TUE, 18 décembre 2008, affaire T‑85/06, General Química e.a. / Commission - Cliquer ici
- Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne - Cliquer ici