Après avoir constaté que la révision du plan d'occupation des sols n'avait pas été approuvée et que sa mise en demeure ainsi que ses observations étaient ainsi restées sans effet, le préfet a prescrit la révision partielle du POS de la commune.
Dans un arrêt du 19 juillet 2010, le Conseil d’Etat considère que le préfet a régulièrement fait part à la commune de ses observations sur le projet arrêté par cette dernière dans le délai de trois mois à compter de la date à laquelle il en avait eu communication. Le délai de six mois imparti à la commune pour réviser son POS étant expiré, le préfet a pu légalement décider de mettre à nouveau en révision le POS de cette commune pour le rendre conforme au PIG et n'a ainsi commis aucun détournement de procédure.
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Références
- Conseil d'État, 2ème et 7ème sous-sections réunies, 19 juillet 2010 (requête n° 318465) - Cliquer ici
- Actualité juridique droit administratif (AJDA), 2010, n° 27/2010, 2 août, au fil de la semaine, p. 1508, "Mise en œuvre par l’Etat d’un projet d’intérêt général de protection du paysage"