Le groupe BNP Paribas a mené un projet global et transversal de « tokénisation » et distribution d’une obligation destinée à financer un projet photovoltaïque porté par EDF ENR.
Grâce à la blockchain, les obligations d’un projet d’énergie renouvelable peuvent désormais prendre la forme d’un jeton ou « token », qui présente de nombreux avantages : liquidité accrue, opportunités de regroupement dynamiques entre investisseurs et plus grande transparence de la donnée, notamment pour y intégrer des données ESG.
Mais sur les aspects juridiques et techniques, cette tokenisation est également l’occasion de faire émerger de nouveaux modèles afin de rationaliser les phases d’audit avec une analyse fine préalable de tous les risques d’un projet.
Les équipes de BNP PARIBAS ont fait appel à De Gaulle Fleurance (aspects juridiques et projets avec Sylvie Perrin, associée, Sophie Weill, senior counsel, et Fatima Naili, juriste) et à KiloWattSol (aspects techniques avec Xavier Daval et Laurent Gaubert) qui ont contribué à la réflexion sur la méthodologie des audits et l’attente des financeurs de projets.
La mise en place d’un nouveau process a pour objectif de limiter le temps consacré aux audits de projets sur les petits objets, cibler les points essentiels analysés dans le cadre de leur financement, et donc limiter les coûts associés.
L’équipe a pris appui sur un projet d’une toiture solaire développé par EDF ENR.