Le ministère de l’Intérieur apporte des précisions sur la possibilité d’autoriser la résomation, aussi appelée bio-incinération, comme pratique funéraire.
Le 2 janvier 2018, le député Eric Pauget a demandé au ministre de l’Intérieur si le gouvernement envisageait d’autoriser et de mettre en place la résomation, une pratique funéraire qui se développe dans de plus en plus de pays comme une alternative scientifique et écologique à l’inhumation ou à la crémation.
Dans une réponse du 13 mars 2018, le ministère de l’Intérieur a tout d’abord rappelé que la résomation consistait à procéder à la dissolution par hydrolyse alcaline du corps d'une personne décédée, enveloppée d'un linceul en soie et plongée dans un bain.
Le ministère souligne ensuite qu’en France, seule l’inhumation ou la crémation sont autorisées et que la mise en bière, c’est-à-dire mettre le corps dans un cercueil, est obligatoire pour des raisons sanitaires et hygiéniques.
Il précise enfin que la possibilité de mettre en place la résomation fait l’objet d’une réflexion menée par un groupe de travail dédié au sein du Conseil national des opérations funéraires. Il est donc nécessaire de prendre en compte les enjeux éthiques, écologiques et économiques pour envisager cette possibilité.
© LegalNews 2018Références
- Mort et décès. Etat de la réflexion quant à l’autorisation de nouvelles pratiques funéraires : réponse le 13 mars 2018 du ministère de l’Intérieur à la question n° 4361 de Eric Pauget du 2 janvier 2018 - Cliquer ici
Sources
La Gazette.fr, note de Gabriel Zignani, “Pratiques funéraires : faut-il autoriser la résomation ?” - Cliquer ici