Le gouvernement adopte 36 mesures pour accompagner les administrations publiques, les collectivités territoriales et les entreprises à lutter contre les atteintes à la probité, en particulier en lien avec les risques que fait peser la criminalité organisée.
Le plan national pluriannuel de lutte contre la corruption 2025-2029 donne un nouvel élan à la politique publique de lutte contre la corruption pour les 4 ans à venir. Cette politique sera pilotée par un comité interministériel dédié qui se réunira de façon régulière. Ce plan très transversal, concerne à la fois les administrations de l’Etat, les collectivités territoriales, les acteurs économiques et intègre un volet international conséquent.
Les différents aspects de la politique anticorruption, qu’il s’agisse de la prévention, de la détection ou de la répression du phénomène, font l’objet de mesures pour apporter des réponses couvrant l’ensemble des leviers utiles pour une politique publique de lutte contre la corruption agile et efficace.
Ce plan est structuré en quatre axes visant à renforcer la lutte contre la corruption et les atteintes à la probité au sein des administrations de l’Etat, à aider les collectivités territoriales à lutter contre celles-ci, mais aussi à protéger les acteurs économiques et à lutter contre la corruption au niveau international.
Il se décline en une trentaine de mesures qui pour certaines font déjà l’objet d’une mise en œuvre et qui s’inscrivent en coordination avec d’autres politiques prioritaires comme la lutte contre la criminalité organisée.
Une attention toute particulière est apportée à la lutte contre la corruption dans ses liens avec la criminalité organisée qui constitue une menace nouvelle sur laquelle l’Etat, en particulier la sphère régalienne qui est particulièrement impactée, mais aussi potentiellement les entreprises, doivent se protéger.
Il comporte enfin une importante composante européenne et internationale, reflet de l’ambition de la France en la matière dans un contexte mondial particulièrement instable et une augmentation des risques d’ingérences.
Ainsi, au niveau européen, la France portera une position visant à doter l’Union européenne d’une stratégie complète et ambitieuse de lutte contre les atteintes à la probité.
La mise en œuvre de ce plan (...)
