Publication au JORF d'un décret fixant les conditions de délégation de l'exercice du droit de préemption urbain par les organes délibérants des organismes HLM et des SEM.
Depuis la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques (article 87), les sociétés d'économie mixte agréées mentionnées à l'article L. 481-1 du code de la construction et de l'habitation, les organismes d'habitations à loyer modéré prévus à l'article L. 411-2 du même code et les organismes agréés mentionnés à l'article L. 365-2 de ce code peuvent être délégataires du droit de préemption urbain, sous réserve que l'aliénation porte sur un bien ou droits affectés au logement et que les biens ainsi acquis soient utilisés en vue de la réalisation d'opérations d'aménagement ou de construction permettant la réalisation des objectifs fixés dans le programme local de l'habitat ou déterminés en application du premier alinéa de l'article L. 302-8 du code de la construction et de l'habitation.
Afin de faciliter l'exercice de ce droit, le législateur reconnaît aux organes délibérants des organismes précités la possibilité de déléguer l'exercice de ce droit à leur organe exécutif.
Le décret n° 2016-384 du 30 mars 2016, publié au Journal officiel du 31 mars 2016, précise les modalités de délégation entre ces organes.
Ce texte concerne toute personne concernée par l'exercice du droit de préemption urbain prévu au chapitre Ier du titre Ier du livre II du code de l'urbanisme (collectivités, établissements publics, sociétés d'économie mixte, organismes d'habitations à loyer modéré, organismes agréés en matière de logement social).
Il entre en vigueur le lendemain de sa publication, soit le 1er avril 2016.
© LegalNews 2017 - Stéphanie BAERTAbonné(e) à Legalnews ? Accédez directement à tous les compléments