Le Monde du Droit a interrogé Thomas Oster qui vient de rejoindre Bird & Bird en tant qu'associé.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Bird & Bird ?
Bird & Bird souhaitait vivement renforcer ses équipes en droit de la concurrence à Paris et après avoir exercé pendant 14 ans au sein du cabinet Baker & Mc Kenzie j’étais à la recherche de nouveaux challenge professionnels. Bird & Bird jouit d’une excellente réputation et d’une pratique reconnue notamment en droit de la concurrence, ce qui m’a convaincu de l’intérêt du projet. J’ai par ailleurs été séduit par le dynamisme des équipes que j’ai rencontrées et par le fait que ce cabinet s’est très tôt positionné comme un cabinet de référence en matière de nouvelles technologies, avec pour ambition d’accompagner ses clients dans un environnement économique changeant. Cette stratégie me semble plus que jamais pertinente.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
J’ai rejoint Baker & Mc Kenzie dès ma sortie de l’école du barreau. J’avais auparavant travaillé un an en qualité de juriste d’entreprise au sein du groupe Procter & Gamble. Une expérience particulièrement utile car elle m’a notamment appris à mieux comprendre ce que peuvent être les attentes des clients. J’ai également effectué un stage au sein de l’autorité française de concurrence, qui m’a permis de découvrir de l’intérieur le fonctionnement de cette autorité administrative.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Sans doute les premiers praticiens en droit de la concurrence que j’ai pu rencontrer dans le cadre de mes études et qui m’ont encouragé à prendre cette orientation. Je pense notamment à Jean- Patrice de La Laurencie qui m’a accueilli dans le cadre d’un stage de fin d’étude alors que je n’étais pas encore définitivement fixé sur ma spécialisation.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Mon meilleur souvenir est sans doute lié à l’abandon, au stade de l’audience, des griefs initialement retenus par l’autorité de la concurrence à l’encontre de l’un de nos clients. La satisfaction que j’ai pu éprouver était dû non seulement au résultat très favorable que cela représentait pour notre client, ce dernier encourant un risque d’amende de plusieurs millions d’euros, mais également au caractère relativement inattendu de cette mise hors de cause in extremis, qui est relativement rare.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Je suis spécialisé en droit de la concurrence et de la distribution en France, mais également en Europe. Ma pratique en droit de la concurrence couvre les affaires d’entente, d’abus de position dominante et le droit des concentrations. Je réponds également à la demande croissante de clients de mise en place de programmes d’audit de concurrence et de formation, dans le cadre d’une démarche de compliance. S’agissant du droit de la distribution, j’accompagne mes clients dans la structuration et la gestion de leur réseau de distribution et je les conseille dans toutes étapes de la commercialisation de leurs produits.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
L’actualité la plus marquante est l’adoption de la loi Macron qui comporte un volet sur le droit de la concurrence avec notamment l’adoption d’un mécanisme de transaction qui remplace la procédure dite de « non contestation des griefs ». Ce nouveau mécanisme de transaction offrira plus de visibilité sur le montant de la sanction qui sera retenu à l’encontre des entreprises renonçant à contester leur implication dans les pratiques.
Qui conseillez-vous ?
Le droit de la concurrence étendant son emprise sur tous les secteurs économiques, je conseille des entreprises intervenant dans des secteurs d’activité très variés.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Contribuer au rayonnement de la pratique de Bird & Bird en droit de la concurrence, mais également la renforcer, en France et en Europe.
M&A et Private Equity, au service de relations de clientèle personnalisées, de confiance et durables.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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