Retour d'expérience de Valérie Aigreault-Turcas, Responsable juridique Galeries Lafayette sur le recours aux cabinets d'avocats.
Responsable du département réglementation économique et propriété intellectuelle d’une grande entreprise de distribution, le recours à des cabinets extérieurs est une nécessité.
Le choix de ces cabinets s’est fait de manière pragmatique en fonction de leur spécialité dans un premier temps puis en fonction de la cohérence entre leur façon d’aborder les dossiers que je leur confie avec ma propre approche de ce dossier.
Ainsi je travaille plus particulièrement avec une avocate à qui je confie tous nos dossiers de contrefaçon et la plupart de nos autres dossiers. Au départ elle n’était pas du tout spécialisée dans les dossiers de contrefaçon, mais j’avais été « séduite » par sa pugnacité et sa volonté d’aller au bout des dossiers, de ne jamais s’avouer vaincue et de toujours rechercher l’argument qui fait pencher la balance.
Je suis également régulièrement en contact avec notre cabinet de marque avec lequel je gère la protection de notre marque tant en France qu’à l’international pour les dépôts et les litiges liés soit à l’enregistrement soit aux atteintes à notre marque. Nous avons une relation de confiance et je suis très exigeante sur sa réactivité.
Ponctuellement il m’arrive de demander des consultations sur des thèmes très précis à des grands cabinets d’avocats. En règle générale, il s’agit de me conforter sur des points très techniques pour lesquels je souhaite avancer en sécurité.
Le problème rencontré dans ce type de démarche est que les avocats, pour éviter d’engager leur responsabilité sont peu pragmatiques et énoncent des généralités.
Valérie Aigreault-Turcas, Responsable juridique Galeries Lafayette
A propos
Cet article provient du numéro 12 de Juriste Entreprise Magazine (JEM), magazine de l'Association Française des Juristes d'Entreprise (AFJE) dont le dossier spécial est consacré à la 42 ème assemblée générale de l'AFJE.
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