A la suite d'un débat télévisé humoristique portant sur l'existence des extra-terrestres, le président d'une association, estimant que les participants avaient tenus des propos diffamatoires à son encontre, a porté l'affaire devant la justice. Le tribunal de grande instance de Paris, dans un jugement du 16 janvier 2009 a débouté le président de l'association de ses demandes. Ce dernier a interjeté appel du jugement. La cour d'appel de Paris confirme le jugement dans un arrêt du 5 novembre 2009. Elle retient que le sens des propos tenus ne peut s'apprécier qu'en tenant compte du contexte humoristique dans lequel ils ont été prononcés. Ils tendent à caricaturer, pour provoquer les rires, le message de libération sexuelle prôné par l'association. Les propos tenus ne visent qu'à lui assigner, sur un ton satirique, un rôle d'animateur de club fréquenté par des adeptes de l'échangisme. © LegalNews 2017
Références
- Cour d'appel de Paris, pôle 2, chambre 7, 5 novembre 2009Sources
Légipresse, 2010, n° 268, janvier, actualité, p. 8 - www.legipresse.comSur le même sujet
L'imputation d'organiser des soirées échangistes n'est pas diffamatoire - Legalnews France, 2010/09/21Mots-clés
Droit pénal - Proxénétisme - Bonnes moeurs - Soirée échangiste - Probité - Débat télévisé - IP/IT - Diffamation - Télévision - Internet - Contexte humoristique (...)Cet article est réservé aux abonné(e)s LegalNews