La Commission européenne a lancé une consultation publique sur les services financiers du point de vue des consommateurs européens jusqu’au 18 mars 2016.
Le 10 décembre 2015, la Commission européenne a lancé une consultation afin d’examiner les services financiers du point de vue des consommateurs européens, et ce dans le but d'améliorer la concurrence, la transparence et le choix.
Cette consultation porte sur le marché de détail, dans toute l’Europe, des produits tels que les assurances, les crédits hypothécaires, les prêts, les paiements et les comptes bancaires.
Son objectif est de trouver un système qui fonctionne pour tous les consommateurs de l’UE, en leur donnant accès aux meilleures offres de services financiers.
Le but de la Commission est de permettre aux entreprises qui le souhaitent de proposer plus facilement des produits financiers de détail dans d’autres Etats membres de l’UE, et partant d'offrir aux consommateurs un accès à une gamme de produits beaucoup plus large. Les citoyens devraient aussi être en mesure d'emporter ces produits avec eux s’ils s'installent dans un autre pays de l’Union pour y travailler, étudier ou prendre leur retraite.
Voici quelques exemples d’obstacles ou problèmes que rencontrent les citoyens dans l’UE :
- un citoyen de l'UE souhaite ouvrir un compte bancaire ou acheter un produit d’épargne, mais il n’est pas disponible pour les résidents de son Etat membre ;
- un citoyen de l'UE souhaite obtenir un prêt hypothécaire auprès d’un prestataire dans un autre pays, mais il craint de ne pas être protégé en cas de problème.
Il en découle que les prestataires de services financiers ont des difficultés à se développer et à offrir leurs services sur un marché plus vaste, compte tenu de la complexité ou du surcoût des opérations transfrontières.
En effet, seulement 3 % des consommateurs se sont procuré un produit bancaire comme une carte de crédit, un compte courant ou un prêt hypothécaire, dans un autre Etat membre de l’UE que le leur.
Au sein de la zone euro, les prêts transfrontières représentent moins de 1 % du total des prêts.
L'objet (...)