Le Monde du Droit a interrogé Jean-Nicolas Clément qui vient de rejoindre le cabinet Gide en tant qu'associé.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Gide ?
Le droit de l’environnement est une matière transverse. Par l’étendue de ses compétences, Gide est le cabinet idéal pour développer, au plan national et international, les synergies dont se nourrit le droit de l’environnement, et notamment avec le droit de l’immobilier, le droit de l’urbanisme ou du domaine public, le droit pénal ou encore le droit des affaires.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Je suis devenu avocat, après trois années en entreprise, essentielles pour mieux comprendre les enjeux de mes clients en interne.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Si la question était quoi, c’est le fait d’être originaire d’une région très industrielle mais où la nature, la forêt ne sont jamais loin. Quant à qui, ce sont tous ceux qui m’ont formé à ce métier.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Comme pour beaucoup d’avocats, des souvenirs de procès gagnés ou de dossiers bouclés. Mais, dans une matière technique comme l’environnement, où très souvent les interlocuteurs ne sont pas juristes, le vrai succès c’est, après avoir décrit un droit parfois un peu complexe, de vous entendre dire « c’est clair, on a compris, on peut avancer ».
Quels sont vos domaines de compétences ?
Le droit de l’environnement, qui régit les rapports entre les activités humaines et les différents milieux naturels tout en assurant leur protection. Je l’exerce à parts égales en conseil et en contentieux qui, dans ma matière, est essentiellement administratif mais aussi - et de plus en plus souvent - de nature pénale.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ce secteur d'activité ?
Les derniers textes sur la biodiversité, la démocratie et l’évaluation environnementale : tous prouvent que l’environnement, après avoir emprunté à d’autres branches du droit, puis s’être émancipé pour devenir une matière à part entière, est désormais un lieu d’innovations juridiques majeures.
Qui conseillez-vous ?
Une clientèle d’industriels majoritairement : nous les aidons à développer leurs projets non pas « contre » mais « avec » la nature, à obtenir et conserver les autorisations nécessaires à la création puis l’exploitation de leurs activités, et enfin nous les assistons lors de la cessation de ces activités avec toute la problématique de la gestion et du futur des sites potentiellement pollués.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Le rendre aussi incontournable en environnement qu’il l’est déjà sur d’autres matières.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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