Dans un rapport, le CGEDD formule plusieurs propositions pour accroître l'efficience du plan national d'action pour les zones humides.
Chargé d'évaluer le "Plan national d'action pour les zones humides (PNZH) 2010-2013", le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) dresse, dans un rapport publié le 19 septembre 2013, un bilan des 29 actions contenues dans ce plan.
Si le CGEDD a relevé une forte mobilisation des acteurs (agences de l'eau, Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema), services déconcentrés chargés de la police de l'eau, ...) dans la mise en œuvre du plan dont l'utilité est avérée, il juge qu'il n'était pas relié à d'autres outils stratégiques comme la Stratégie nationale de développement durable (SNDD) ou la Stratégie nationale de biodiversité (SNB).
De plus, des efforts doivent porter sur la connaissance des zones humides, et sur la modération de l'artificialisation et l'accompagnement d'une politique agricole soucieuse de valoriser ces milieux fragiles.
Enfin, la définition des zones humides est complexe et prête à confusion. Le rapport souligne l'intérêt de disposer d'un plan national devant s'ancrer dans l'interministérialité et s'intégrer dans les autres politiques environnementales (eau et biodiversité).
Il préconisé donc de maintenir un groupe national des zones humides (GNZH) élargi aux représentants des collectivités et d'en renforcer la crédibilité.