Un politicien fait condamner un journal hebdomadaire pour diffamation en raison de la parution d'un article sur "l'affaire Bygmalion".
Un politicien a porté plainte et s'est constitué partie civile en raison de la parution d'un article dans un journal hebdomadaire sur "l'affaire Bygmalion", estimant que cet article porte atteinte à son honneur et à sa considération. Intitulé "Sarkozy a-t-il été volé? L'affaire Copé", il accusait l'ancien président de son parti d'avoir organisé "le vol et la ruine" du parti politique. Cet article évoquait pour la première fois Bygmalion, agence de communication décrite par le journal comme "une puissante machine de guerre conçue par deux proches de Copé pour le servir", qui va l’accompagner "dans sa prise de contrôle de l’UMP, et ce tout en profitant de la cassette du parti".
Le 9 septembre 2016, le tribunal de grande instance de Paris a fait droit à sa demande et a condamné le journal en diffamation. Il a jugé que les éléments dont disposaient les journalistes ne constituaient pas une base factuelle suffisante pour imputer à ce politicien "d’avoir organisé un détournement de fonds à son profit et au détriment du parti qu’il dirigeait".
© LegalNews 2017Références
- Tribunal de grande instance de Paris, 17ème chambre, 9 septembre 2016, J-F. Copé c/ F-O. Giesbert et a.
Sources
Legipresse, 15 septembre 2016, Diffamation / Jurisprudence, “Condamnation d’un journal accusant l’ancien président de l’UMP d’avoir organisé, via Bygmalion, 'Le vol et la ruine’ du parti” - Cliquer ici
Le Monde, 9 septembre 2016, “Premier article sur Bygmalion : Copé fait condamner ‘Le Point’” - Cliquer ici