Le Monde du Droit a interrogé Cédric de Pouzilhac et Etienne Amblard qui viennent de rejoindre le cabinet Aramis en tant qu'associés.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Aramis ?
CdP et EA : Nous avons été séduits par le modèle du cabinet qui fait sa réussite depuis 10 ans : fournir des services de qualité équivalente à ceux des grands cabinets avec un taux horaire permettant une grande implication des associés.
Nous offrons une gamme complète de services et sommes présents là où nos clients ont besoin de nous. Nos compétences en contentieux/arbitrage et droit public sont complémentaires aux autres pratiques d’Aramis.
Nous apprécions aussi le fait qu’il n’y ait pas de « divas » chez Aramis mais des avocats disponibles et dédiés à leurs clients.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
CdP : J’ai débuté dans l’équipe Contentieux et Arbitrage de Lovells. Puis nous avons créé notre propre structure spécialisée dans le règlement des litiges. J’ai ensuite rejoint Bersay & Associés où j’ai exercé pendant plus de 8 ans comme associé.
EA : Après des débuts chez Seban et Associés, j’ai été avocat 10 ans au sein du département droit public de Gide, d’abord en tant que collaborateur, puis en tant que Counsel.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
CdP : J’ai été formé par le professeur Christian Larroumet, avec qui j’ai travaillé près de 10 ans.
EA : Laurent Deruy : j’ai d’abord été son étudiant à Paris II, il m’a ensuite mis le pied à l’étrier chez Gide, puis nous avons collaboré ensemble pendant plus de 10 ans.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
CdP : Chaque dossier est important. Ce que je retiens, ce sont les rencontres. Aramis est une belle rencontre.
EA : J’ai récemment contribué à des dossiers touchant à la protection des intérêts nationaux. Ce type de dossier donne du sens au métier d’avocat et procure une grande satisfaction.
Quels sont vos domaines de compétences ?
CdP : Le contentieux des affaires et l’arbitrage international : conflits post acquisitions, différends contractuels ou techniques, souvent dans un contexte international, et les problématiques de prévention de la corruption.
EA : Les contrats publics et PPP mais aussi tous les aspects du droit public (droit du secteur public, maîtrise d'ouvrage et propriété publiques, droit financier public...) ainsi que la régulation ferroviaire. Je dispose aussi d’une forte expérience en contentieux.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
CdP : La réforme du droit des obligations.
EA : La réforme du droit de la commande publique.
Qui conseillez-vous ?
CdP : De grands groupes français ou étrangers, dans les secteurs de l’énergie, des transports, de la construction ou de l’agro-alimentaire.
EA : De grands opérateurs publics et des entreprises françaises et étrangères dans le domaine des transports, de l'énergie, de la défense, des télécoms ou encore de l'aménagement événementiel.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
CdP : Continuer à développer sa visibilité sur le marché, notamment à l’international, tout en respectant nos valeurs dont celle primordiale de la proximité avec nos clients.
EA : Poursuivre le développement du cabinet afin de proposer aux clients une offre de services globale et alternative à celle des grands cabinets.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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