Dans un arrêt du 18 décembre 2008, la cour d'appel de Paris a rejeté leurs demandes, retenant que la faculté de renonciation à l'assurance-vie est explicitement mentionnée dans la demande d'adhésion signée par chacun.
La Cour de cassation casse l’arrêt le 2 mars 2010. La Haute juridiction judiciaire estime qu'en statuant ainsi, la cour d'appel a violé l'article 1147 du code civil, et l'article L. 132-5-1 du code des assurances, dans sa rédaction applicable. Selon ce dernier texte, "l'entreprise d'assurance ou de capitalisation doit remettre la proposition d'assurance ou de contrat qui doit comprendre un projet de lettre destiné à faciliter l'exercice de la faculté de renonciation prévue au premier alinéa et, en outre, contre récépissé, une note d'information sur les dispositions essentielles du contrat".
© LegalNews 2017
Références
- Cour de cassation, chambre commerciale, 2 mars 2010 (pourvoi n° 09-12.175) - cassation de cour d'appel de Paris, 18 décembre 2008 (renvoi devant la cour d'appel de Paris, autrement composée) - Cliquer ici
- Code civil, article 1147 - Cliquer ici
- Code des assurances, article L. 132-5-1 - Cliquer ici
- Revue de droit bancaire et financier, 2010, n° 3, mai-juin, commentaires, § 98, p. 50 à 52, note de Jamel Djoudi, "Protection de l’exercice de la faculté de renonciation du souscripteur d’un contrat d’assurance-vie"