Edouard Waels qui vient d'être nommé associé chez Bignon Lebray répond aux questions du Monde du Droit.
Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?
Vous ne commencez pas par la question la plus simple, il faudrait poser la question aux 23 associés qui en ont décidé ainsi... J’ai en tout cas depuis toujours cherché à défendre et à structurer mon projet au sein du cabinet, c’est le fruit d’un cheminement de 9 années au cours desquelles j’ai créé des liens particulièrement forts avec le cabinet et une confiance mutuelle s’est installée ; le département M&A – Private Equity au sein duquel j’exerce est par ailleurs sur une belle dynamique, mon association s’inscrit aussi dans le cadre de ce développement soutenu ; enfin, BIGNON LEBRAY a toujours été sensible à l’intégration de jeunes associés et soucieux d’assurer la pérennité de la marque.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
J’ai prêté serment en janvier 2006 et sous réserve d’un détachement de 8 mois dans un fonds d’investissement, j’ai depuis toujours exercé chez BIGNON LEBRAY au sein du département M&A– Private Equity. Je suis donc un pur produit BIGNON LEBRAY, comme cela devient finalement assez rare dans de nombreux cabinets d’avocats où le turn-over est important. A chaque étape j’ai ainsi pu confirmer mon intérêt pour le cabinet, c’est vous dire si mes convictions sont fortes aujourd’hui.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Je ne saurai vous donner un nom en particulier, mais je ne pense pas qu’il s’agisse d’influence, plus d’inspiration. J’essaye de m’inspirer des bonnes pratiques des uns et des autres, convaincuque c’est une des meilleures façons de se remettre continuellement en cause et de progresser.Je me dois cependant de faire un petit clin d’œil à Jacques Goyet, j’ai appris le métier du M&A à ses cotés et cela m’a toujours paru être la bonne école.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Etonnamment j’aime beaucoup les périodes de pré-closing durant lesquelles vous ne dormez pas beaucoup mais qui sont particulièrement stimulantes. Au même titre que lorsque vous pratiquez une activité sportive, dans ces moments là nous synthétisonscertainement de la dopamine… J’aime aussi ces périodes car je sais que l’on arrive au bout de l’opération, que la pression retombera et qu’in fine le closing est toujours un moment humain et chaleureux que nous partageons avec les clients et différents intervenants (accessoirement autour d’une coupe de champagne, ce qui ne gâche rien).
Quels sont vos domaines de compétences ?
J’interviens essentiellement en fusions-acquisitions, droit des sociétés et capital investissement, que ce soit en matière d’amorçage, de capital risque, de capital développement et de capital transmission (LBO) sur des opérations smid cap.
Qui conseillez-vous ?
En M&A, nous conseillons majoritairement des groupes de sociétés et des dirigeants/cadres d’entreprises dans le cadre de leur opération de croissance ou de restructuration. En capital investissement, nous intervenonsaussi bien en qualité de conseil d’investisseurs financiers (fonds d’investissement, Family Offices, Business Angels), qu’aux cotés de sociétés cibles ou de leurs fondateurs/managers.Nos clients sont français et étrangers.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier
