Dans un communiqué du 30 novembre 2011, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a annoncé qu'elle avait refusé la mise en place d'un dispositif biométrique basé sur la reconnaissance du réseau veineux des doigts de la main dans une cantine scolaire d'un collège.
Ce dispositif avait pour but de permettre de débloquer le plateau de la cantine et de tenir la comptabilité et de suivre les passages des utilisateurs.
La CNIL fait remarquer que le réseau veineux du doigt constitue une technique biométrique qui n'évolue pas dans le temps et qui permet d'identifier a priori la personne concernée tout au long de sa vie. Par conséquent, "si la base de données de réseau veineux était détournée, elle pourrait faire peser un risque sérieux sur l'intégrité et la protection des données biométriques des élèves".
La Commission "a estimé, au regard des risques existants et de la nature de la population concernée (élèves mineurs), que le dispositif biométrique envisagé était disproportionné par rapport au but recherché (améliorer la gestion de la cantine scolaire)".
Elle a, en outre, souligné que la gestion des accès à la cantine pouvait être réalisée par d'autres moyens comme un badge remis à chaque utilisateur ou le recours à la biométrie du contour de la main.
