La cour d'appel d'Aix-en-Provence a rejeté la demande des héritiers qui invoquaient la durée excessive des différés de prise en compte des remises, soit 2 à 17 jours. Les juges du fond ont retenu que, la banque étant autorisée à différer les dates de valeur pour les opérations en cause, l'examen des extraits de compte ne faisait pas apparaître qu'elle aurait eu recours à cette pratique dans des conditions irrégulières.
La Cour de cassation, dans un arrêt rendu le 22 juin 2010, censure les juges du fond au visa de l'article 1147 du code civil, considérant que la cour d'appel devait rechercher si le nombre de jours de valeur appliqué par la banque était justifié au regard des délais nécessaires au dénouement de ces opérations.
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Références
- Cour de cassation, chambre commerciale, 22 juin 2010 (pourvoi n° 09-15.406) - cassation partielle de cour d'appel d'Aix-en-Provence, 18 octobre 2007 (renvoi devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence, autrement composée) - Cliquer ici
- Code civil, article 1147 - Cliquer ici