M. et Mme X. - Y. étaient titulaires d'un compte personnel dans une banque. Par ailleurs, la société civile professionnelle (SCP) dont ils étaient associés, disposait d'un compte courant dans cette même banque. Cette dernière a octroyé divers prêts, tant à la SCP qu'à M. et Mme X. - Y. En vue de consolider les prêts existants, la banque a, en outre, consenti à M. et Mme X. - Y. deux prêts hypothécaires de consolidation tandis qu'un troisième était accordé à la SCP. Reprochant à la caisse d'avoir manqué à ses obligations à l'occasion de l'octroi de ces crédits, M. et Mme X. - Y. et la SCP l'ont assignée en paiement de dommages et intérêts.
La cour d'appel de Poitiers, dans un arrêt du 11 mai 2010, les a déboutés de leur demande, au motif qu'ils étaient des emprunteurs avertis.
La Cour de cassation approuve les juges du fond. Dans un arrêt du 27 septembre 2011, elle retient que Mme exerçant les profession d'avocat depuis de nombreuses années, et M. étant salarié du cabinet où il occupait un emploi de clerc de comptable, leurs qulifications professionnelles impliquaient une connaissance parfaite des mécanismes financiers.
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