Invoquant l'inexécution du contrat et la violation de son droit contractuel de priorité, elle souhaite obtenir la résiliation desdits contrats ainsi que le paiement de dommages-intérêts.
De leur côté, les cocontractants ont introduit une demande reconventionnelle en nullité des conventions.
Le 5 octobre 2010, la cour d'appel prononce la nullité des deux conventions, rejetant ainsi sa demande de résiliation et de paiement des dommages-intérêts. La société Dolce Vita se pourvoit en cassation.
La Cour de cassation, dans un arrêt rendu le 21 février 2012, confirme la décision des juges du fond en déclarant d'abord que :"les deux conventions étaient nulles pour avoir été conclues par une société dépourvue de la personnalité morale".
Elle précise ensuite que "la nullité affectant les actes conclus par une société dépourvue d'existence juridique a le caractère de nullité absolue".