Aucun texte n'exige que l'autorisation d'occupation du domaine public revête un caractère écrit.
Dans une question du 2 mai 2013, le sénateur Jean Louis Masson demande au ministère de l'Intérieur si une autorisation d'occupation du domaine public donnée à un commerçant peut être verbale ou si l'accord doit être écrit.
Le 15 mai 2014, le ministère lui répond que s'il ne peut y avoir d'autorisation tacite d'occuper le domaine public, la jurisprudence a plusieurs fois précisé qu'aucun texte n'exigeait que l'autorisation d'occupation du domaine public revête un caractère écrit. Néanmoins, le code général de la propriété des personnes publiques (CG3P) impose dans certains cas spécifiques que l'autorisation soit délivrée par un acte écrit comme les autorisations d'occupation temporaire dans les zones de mouillages et d'équipements légers sur le domaine public maritime.
A contrario, en l'absence de disposition particulière, une autorisation d'occupation temporaire verbale est donc valable.
Il faut toutefois souligner, que si l'autorisation verbale est admise, il en résultera néanmoins une difficulté à en établir la réalité.
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