La Cour de cassation casse le jugement le 24 juin 2010. La Haute juridiction judiciaire estime "qu'en procédant à la vente forcée, sans s'assurer que le débiteur, qui avait sollicité l'aide juridictionnelle, avait été informé de la décision rendue sur cette demande et du nom de l'avocat désigné à ce titre, le juge de l'exécution, qui a commis un excès de pouvoir", a violé l'article 25 de la loi n° 91-647 du 10 juillet 1991, relative à l'aide juridique, ensemble l'article 6 §1 de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
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Références
- Cour de cassation, 2ème chambre civile, 24 juin 2010 (pourvoi n° 08-19.974) - cassation de tribunal de grande instance de Pointe-à-Pitre, 17 juillet 2008 (renvoi devant le juge de l'exécution, tribunal de grande instance de Basse-Terre) - Cliquer ici
- Loi n° 91-647 du 10 juillet 1991 relative à l'aide juridique - Cliquer ici
- Convention EDH - Cliquer ici
- Le Bulletin du Barreau de Paris, 2010, n° 26, 9 juillet, veille professionnelle, "Aide juridictionnelle : obligation de vérification du juge" - Cliquer ici