Une créance d'impôts admise par la cour administrative d'appel, dans une décision définitive, ne peut être contestée devant le juge judiciaire.
A la suite du placement en redressement judiciaire d'une société, le service des impôts a déclaré sa créance, au titre de l'impôt sur les sociétés, au passif de l'entreprise.
La société a sollicité la décharge ou la réduction de cette créance devant le juge administratif.
La cour administrative d'appel a finalement rejeté sa demande, admettant la créance du comptable public.
La société débitrice a alors saisi le juge judiciaire, contestant sa créance.
Déboutée de sa demande par les juges du fond, elle a formé un pourvoi en cassation.
Par un arrêt du 24 mars 2015, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi.
La Haute juridiction judiciaire a, en effet, relevé que la décision de la cour administrative d'appel devenue définitive mettait fin à l'instance introduite devant le juge administratif.
Elle a ainsi jugé que l'état des créances de la débitrice devait faire état de sa créance au titre de l'impôt sur les sociétés, telle qu'admise par la cour administrative d'appel.
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