Selon l'OCDE, si la France été épargnée par les effets les plus graves de la crise économique mondiale et des turbulences de la zone euro, elle doit néanmoins prendre des mesures pour stimuler sa compétitivité et créer des emplois.
Dans son étude consacrée à la France du mois de mars 2013, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) relève que si l'économie française possède de très nombreux atouts et un potentiel considérable, une réglementation excessive et une fiscalité élevée érodent progressivement sa compétitivité.
Ainsi, l'OCDE appelle la France à réduire ses dépenses publiques pour diminuer le déficit budgétaire et permettre la baisse des prélèvements sur le travail et les entreprises. Des réformes du marché du travail - notamment une nouvelle définition du licenciement économique, la simplification des procédures de licenciement et l'amélioration de l'efficacité de la formation professionnelle et des services d'accompagnement vers l'emploi - sont indispensables pour stimuler la création d'emplois.
Selon l'OCDE, une réforme de l'indemnisation du chômage contribuerait à réaliser des économies et à stimuler l'emploi.
Remplacer les nombreux programmes existants de soutien au revenu par une extension du revenu minimum aux jeunes adultes permettrait de réduire l'intensité de la pauvreté qui les touche, mais cette évolution doit s'accompagner d'une obligation plus stricte de se former, de rechercher un emploi et d'accepter les offres qui leur sont proposées.
Enfin, la transition de l'école vers l'emploi est révélatrice des faiblesses sur le marché du travail, mais aussi d'un système éducatif insatisfaisant, d'une mauvaise répartition des ressources qui contribue à l'abandon scolaire et d'un système d'enseignement supérieur encore trop fragmenté et étroitement contrôlé.