Le plan psychiatrie et santé mentale 2011-2015, présenté en Conseil des ministres le 29 février 2012, définit une stratégie et confie aux agences régionales de santé le soin de traduire ces orientations en mesures opérationnelles dans les 26 projets régionaux de santé en cours d’élaboration. Les administrations centrales et les opérateurs nationaux sont également invités à faire connaitre la façon dont ils intégreront le plan dans leur propre feuille de route.
L’enjeu majeur de ce plan 2011-2015 est de prévenir les ruptures dans les parcours de vie des personnes concernées, quel que soit leur lieu de vie, notamment lorsqu’il s’agit de personnes en grande précarité ou en milieu pénitentiaire. Il s’agit de permettre à ces personnes de mieux vivre avec des troubles psychiques, troubles dont l’impact et la prévalence sont souvent sous-estimés, notamment chez les personnes placées sous main de justice.
Le plan décline quatre axes stratégiques :
- prévenir et réduire les ruptures au cours de la vie de la personne ;
- prévenir et réduire les ruptures selon les publics et les territoires ;
- prévenir et réduire les ruptures entre la psychiatrie et son environnement sociétal ;
- prévenir et réduire les ruptures entre les savoirs.
L’évaluation de ce plan est d’ores et déjà prévue : un premier bilan sera établi en 2016, à partir d’une liste restreinte d’indicateurs en cours de finalisation.
