Les ministres de l'Ecologie et de l'Economie, lancent un incubateur pour accompagner les entreprises dans le développement de services et d'usages liés aux nouvelles technologies.
Un appel à projets "Green Tech", visant à aider les start-up qui proposent des solutions répondant aux objectifs de la loi de transition énergétique et de la loi de reconquête de la biodiversité a été lancé par les ministres de l'Ecologie et de l'Economie le 9 février 2016.
Il cible huit "secteurs clés" des technologies vertes : économies d'énergies, énergies renouvelables, bâtiment, transports, risques, économie circulaire, santé / environnement, et biodiversité.
Parmi ces huit secteurs, 14 défis ont été identifiés comme la numérisation de l'éclairage public, l'installation de 4 millions de compteurs individuel de chauffage dans le logement collectif, le le développement d'applications favorisant l'autoconsommation et l'effacement chez les particuliers, la création du carnet numérique de suivi et d'entretien des bâtiments et logements qui centralise les différentes données, le développement d'applications de recensement et de partage des services liés aux véhicules électriques, la mise en place de systèmes participatifs d'alerte en cas de catastrophe naturelle, la création d'un calculateur individuel du volume de déchets pour l'optimisation de la collecte, la création d'un détecteur (reconnaissance et mesure) des pesticides dans les fruits et légumes et d'un autre pour la qualité de l'eau, de l'air et du niveau sonore dans l'habitat et les espaces collectifs, ou encore la création d'un annuaire numérique d'impact sur la biodiversité par territoire des aménagements publics et privés.
La sélection se fera par l'intermédiaire d'événements organisés par le ministère (hackathons, concours d'innovateurs, etc ...) et par un jury présidé par la ministre de l'Ecologie et des personnalités issues des secteurs de l'écologie et du numérique.
Les 50 start-up retenues bénéficieront de 150.000 euros pour démarrer, jusqu'à 500.000 euros pour les plus prometteuses d'entre-elles, ainsi que de l'appui du réseau scientifique et technique du ministère.
Cet incubateur pourra être intégré pendant 9 mois par 5 projets proposés par des (...)