Une jeune femme a emprunté l'identité d'une de ses anciennes camarades afin de se faire passer pour une avocate pour assister son amant en instance de divorce.
En décembre 2012, une avocate au barreau de Paris découvre un jugement de divorce de clients dont elle ne connaît pas l’existence et porte plainte. La fausse avocate avait assisté son amant dans sa procédure de divorce.
L'usurpatrice est condamnée à un an de prison pour exercice illégal de la profession d’avocat, faux en écriture publique, escroquerie au jugement et prise de nom d’un tiers avec mandat de dépôt par le tribunal correctionnel de Paris, le 8 mars 2013, mais disparaît.
Le 28 janvier 2014, la cour d’appel de Paris déclare l'accusée coupable de délits de faux en écriture publique, exercice illégal de la profession d’avocat et d’escroquerie mais également de prise du nom d’un tiers, ce qui n'avait pas été retenu en première instance.
La cour d’appel réforme cependant sa peine en raison d’un casier judiciaire vide et d’un travail régulier. Les juges la condamnent à un an de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant une durée de deux ans et un mois d’emprisonnement avec sursis pour le délit de prise de nom d’un tiers.
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