David Dumarché, nouvel associé du cabinet De Gaulle Fleurance & Associés a répondu aux questions du Monde du Droit.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre de Gaulle Fleurance & Associés ?
J’ai toujours recherché à pouvoir exercer mon activité en doit social de manière pluridisciplinaire, bénéficiant sur les dossiers d’une capacité d’intervention et d’échanges avec des spécialistes du monde des affaires disposant d’expertises autres. Le dossier idéal est finalement celui où plusieurs matières se coordonnent pour trouver ensemble la meilleure réponse opérationnelle et technique au client.
S’il est un cabinet où la capacité d’intervention en équipe s’inscrit dans son ADN, c’est bien de Gaulle Fleurance & Associés et cela s’est vérifié dès ma première semaine !
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Dès le début de ma vie professionnelle, j’ai voulu de m’orienter vers la pratique contentieuse, courir le palais la robe sur le dos. J’ai néanmoins rapidement compris que l’on ne pouvait appréhender le monde du droit social par le seul biais du contentieux.
J’ai alors intégré Eversheds, cabinet anglais, puis Paul Hastings, cabinet américain. Au sein de ces cabinets, j’ai pu travailler de manière très intégrée comme contact privilégié des bureaux étrangers pour les questions en droit social. L’envie d’assumer plus de responsabilités m’a conduit à intégrer le cabinet Kahn & associés où j’ai assumé la direction et le développement du département social pendant 6 années.
L’envie d’encore progresser et d’apporter un service davantage intégré au profit des clients m’a naturellement invité à rejoindre de Gaulle Fleurance & Associés.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Plus qu’une personne ou un mentor, et au-delà des personnalités que j’ai eu la chance de rencontrer au cours de ma carrière, je parlerais plus d’une influence sur la manière d’exercer ce métier passionnant, dans une matière en contact permanent avec l’humain. Il s’agit alors plus de conserver une certaine hauteur sur les difficultés rencontrées par nos clients et de proposer des solutions concrètes permises par une grande maîtrise de la technique juridique et acceptées par mes interlocuteurs tout en conservant les valeurs de dignité et d’humanité qui font la force de notre profession.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
J’ai la chance de pouvoir dire qu’ils sont nombreux, la simple satisfaction du client participant grandement à ce sentiment.
Je garde un excellent souvenir d’une opération de restructuration avec suppression de postes qui, au terme d’un travail acharné d’explication, de rencontres avec le personnel menée par la DRH de la société et l’implication de l’ensemble des acteurs sociaux dans le cadre des mesures d’accompagnement, a abouti à une compréhension et une acceptation totale du projet sans qu’aucun salarié n’ait contesté son licenciement.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Principalement le droit social des affaires, allant du contrat de travail adapté aux activités des sociétés voire à leurs besoins de garantir leurs actifs, comme les clauses de non concurrence, à la négociation collective et la gestion des relations avec les partenaires sociaux permettant de structurer le corps social autour des projets de l’entreprise en passant par les projets liées à l’organisation des sociétés, du type outsourcing, transfert d’activité ou restructuration.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
La rencontre parfois violente de deux tendances qui peuvent toutefois s’accorder: d’une part le fort développement des problématiques liées aux risques psychosociaux et la situation des salariés au temps et au lieu de travail, d’autre part la possibilité de trouver des espaces améliorant la compétitivité des entreprises.
Je pense notamment au travail le dimanche ou encore à l’annulation du dispositif du forfait jours sous Syntec mais également à la possibilité de négocier réduction du salaire et augmentation du temps de travail, offerte par la loi sur la sécurisation de l’emploi de juin 2013.
Qui conseillez-vous ?
Des sociétés françaises et étrangères (de la start-up au groupe multinational), principalement européennes et américaines, avec un développement marqué des clients basés en Asie mais également des cadres dirigeants dans leurs relations avec actionnaires et investisseurs.
Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?
L’idée du cabinet est de positionner très clairement de Gaulle Fleurance & Associés comme un acteur majeur du droit social. Mon recrutement permet d’accroitre la capacité d’intervention opérationnelle, particulièrement en conseil, et de renforcer les talents d’ores et déjà en place.
Apporter une qualité de conseil toujours plus exigeante, répondre aux besoins nouveaux des clients soumis à des défis de plus en plus internationalisés, cultiver l’imagination opérationnelle, sont les exigences que nous nous fixons au quotidien et qui rendent notre métier exaltant.
Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER