Karine Audouze, nouvelle associée du cabinet Olswang, spécialiste en droit social a répondu aux questions du Monde du Droit.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Olswang ?
Après avoir exercé au sein d'une structure internationale de renom, Cleary Gottlieb Steen & Hamilton, j'ai choisi une démarche entrepreneuriale, très enrichissante humainement au sein de Falque & Associés, cabinet dans lequel j'ai beaucoup travaillé dans le secteur tech à l'international. Mon passage chez Hoche m'a convaincu de l'absolue nécessité de retrouver un environnement international dans un contexte de globalisation croissante, et finalement de retrouver une démarche créatrice, le département social d'Olswang étant à établir. Ce sont les 2 raisons pour lesquelles j'ai choisi de rejoindre Olswang.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Titulaire d'une double formation française et américaine (DEA Paris 2, LLM de NYU et avocate au barreau de NY), je me suis spécialisée en droit du travail au sein de Cleary Gottlieb et ai ensuite évolué dans des cabinets d'affaires indépendants.
Qui a le plus influencé votre carrière ? Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Avoir collaboré quotidiennement avec Google durant leurs 6 premières années d'implantation et de croissance immense en France, ainsi que sur des projets internationaux. J'y ai cotoyé des personnes d'une intelligence remarquable du monde entier, dotées d'une créativité stimulante.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Ma pratique est constituée de contentieux (40%) et de conseil (60%) principalement en support d'opérations M&A. Je souhaite développer le conseil aux clients étrangers qui développent leurs activités en France.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
L'actualité sociale est extrêmement riche et chaque gouvernement a pour objectif de créer ses lois sociales marquantes, ce qui est générateur d'un inexorable foisonnement de textes (par exemple les lois à venir, telle la loi sur la sécurisation sociale et la loi Florange) et d'un besoin accru de compétences surtout pour des clients étrangers en demande d'explications sur le système social français.
Qui conseillez-vous ?
Des filiales françaises de groupes étrangers, des PME et des dirigeants.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Le droit social est incontournable en France. L'objectif est donc de faire que Olswang devienne une firme full service et contribuer par ma connaissance et mon expérience des clients internationaux au développement d'Olswang. Paris est le maillon qui manquait pour que Olswang soit en mesure de faire une offre sociale européenne.
Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER