Le Monde du Droit a interrogé Stéphane Catays, nouvel associé en droit immobilier chez Osborne Clarke.
Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?
Un track record robuste et une pratique reconnue, mais surtout, le partage de l’ADN Osborne Clarke, à savoir des valeurs de courage, de confiance et de loyauté ainsi qu'un état d’esprit entrepreneurial impliquant un engagement de chaque instant sur les dossiers et dans les actions de développement, tout en conservant une dimension empathique forte avec les équipes.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
J’ai été diplômé du DESS de Droit des affaires et fiscalité de Paris I en 2004. Au sortir de l’EFB fin 2005, j’ai rejoint le département Transactions de Landwell au sein duquel j’ai collaboré pendant huit années (avec un détachement à Londres courant 2011) ; j'y serai nommé Directeur en 2012. J’intègre ensuite Osborne Clarke en janvier 2014 en qualité de Counsel, aux côtés de Catherine Olive.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Sans hésitation Catherine Olive ("la meilleure avocate du cabinet" comme me l’indiquait alors un senior partner de Landwell). Je me suis construit professionnellement à ses côtés de deal en deal, et lui dois énormément.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Il reste à venir.
Quant aux mauvais souvenirs, et bien je n’en ai pas vraiment, de nature optimiste j’ai toujours fait mienne la phrase de N. Mandela : je ne perds jamais, soit je gagne soit j’apprends.
Quels sont vos domaines de compétences et qui conseillez vous ?
J’interviens principalement sur les aspects M&A des transactions immobilières pour le compte de fonds immobiliers et d'institutionnels français et anglo-saxons (pour tous types d’actifs : bureaux, commerces, parcs d'activités, centres commerciaux, hôtels) :
- acquisitions/cessions en share deal de sociétés porteuses d’actifs et portefeuilles immobiliers ;
- mise en place de joint-ventures immobilières et de contrats d'asset management ;
- et également en amont des asset deals sur la rédaction des avants-contrats puis aux côtés des notaires lors de la phase de négociation.
Parallèlement à mon activité corporate real estate, j’ai développé une solide expertise en retail (acquisitions/cessions de fonds de commerce et de droits au bail – pour des enseignes nationales et internationales) et en matière de baux commerciaux (rédaction, négociation, renouvellement, regroupement de sites, BEFAs, etc. - essentiellement en bureaux pour des utilisateurs), ce qui m’a permis d’acquérir une solide connaissance de l’immobilier d’entreprise et commercial et des problématiques juridiques y afférentes, mise à profit dans le cadre de mes deals immobiliers.
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?
Sans aucun doute le Brexit. J’y vois un intérêt direct pour le marché immobilier français avec, sur la partie transactionnelle, des réorientations à venir de certains investissements (notamment d’origine US) vers l'Europe continentale. Sur la partie locative, il est à noter que 40% des multinationales dont le siège social est en Europe ont choisi Londres. Paris est à la 2nd place avec une part de 8%, suivie par Madrid (3%), Amsterdam et Bruxelles (2,5 % toutes les deux). Hormis le cas des activités financières (lesquelles seront, le cas échéant, plus naturellement reroutées vers Francfort), il est à parier que Paris tirera son épingle du jeu, la question étant : dans quelles proportions ?
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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