Le Monde du Droit a interrogé Claude-Etienne Armingaud à propos de sa cooptation au sein du cabinet d'avocats K&L Gates.
Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?
Probablement ma constance et ma versatilité, au sein d’une équipe IP/IT/Privacy en croissance forte depuis 2011. En outre, je travaille avec de nombreuses équipes : ma double culture juridique française et américaine me permet d’interagir avec des associés du cabinet partout dans le monde.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Après un Master II en droit des technologies de l’information, j’ai fait un LLM à l’Université de Cornell, qui m’a donné le goût de l’avocature. De retour en France, après des stages chez Herbert Smith et Gide, j’ai débuté ma première collaboration chez Gide en 2006, où j’ai fait la rencontre déterminante d’Étienne Drouard. En une décennie de collaboration, nous avons pu créer une activité IP/IT/Privacy au sein de deux cabinets américains, d’abord Morgan Lewis en 2008, puis K&L Gates depuis 2011.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Etienne Drouard.
Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?
Très certainement le premier recrutement pour notre équipe - joie d’ailleurs renouvelée chaque année depuis notre arrivée chez K&L Gates.
Quels sont vos domaines de compétences ?
Mes activités numériques sont au carrefour de nombreux domaines du droit, source de diversité. En synthèse, j’accompagne nos clients dans la mise en œuvre et la défense de leurs chaînes de valeurs, qu’il s’agisse de chaînes de distribution (contenus et services numériques, traitement de données personnelles), de chaîne de pouvoirs (influence, contrats clients/fournisseurs, plates-formes de services), de chaînes de création (droits de propriété intellectuelle, secrets d’affaires), voire ces derniers mois, de la blockchain !
Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité?
Les nouveautés ne manquent pas, au niveau réglementaire (Règlement européen sur les données personnelles et Privacy Shield, annonces de libéralisation de la blockchain et sur la voiture connectée), transactionnel (des deals toujours plus techno-dépendants), que contentieux (TGI, CNIL, DGCCRF). C’est aussi passionnant d’assister une start-up qui cherche un bon modèle économique, contractuel et réglementaire, que de conseiller des industries dites "traditionnelles" qui vivent une transformation complète de leur compétitivité face à l’impact de la technologie. Il n’y a pas moins d’actualités dans un cas que dans l’autre.
Qui conseillez-vous ?
Outre l’accompagnement de grands groupes du luxe, de la grande distribution, du e-commerce, des transports, de l’immobilier, de l’informatique ou de la publicité, nous assistons également des jeunes sociétés dont les modèles et services nous paraissent prometteurs et dont les problématiques technologiques, contractuelles et réglementaires nous semblent fondamentales.
L’assise globale de K&L Gates et son approche entrepreneuriale offrent à ces deux typologies de clients un appui local et global, dans chaque domaine du droit.
Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?
Continuer de grandir et de nous diversifier, en décloisonnant les matières juridiques et les secteurs d’activités, qui s’entremêlent toujours plus. Garder aussi notre ambiance d’émulation créative, qui permet de réécrire chaque jour notre métier et celui de nos clients.
Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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