Selon l'étude économique de l'OCDE, la France voit son activité économique progresser et le marché du travail se redresser, mais de nouvelles réformes sont nécessaires pour maintenir la protection sociale à son niveau actuel, stimuler la création d’emplois et garantir la viabilité des finances publiques.
Le 14 septembre 2017, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a présenté son étude économique 2017 de la France.
Selon elle, l’activité économique progresse, le marché du travail se redresse progressivement et la productivité comme le niveau de vie restent, d’une manière générale, élevés.
Mais de nouvelles réformes sont désormais nécessaires pour maintenir la protection sociale à son niveau actuel, stimuler la création d’emplois et garantir la viabilité des finances publiques.
L'étude indique que, "pour favoriser l’emploi et la productivité, la législation du travail doit offrir aux entreprises comme aux travailleurs une plus grande souplesse pour négocier les conditions de travail et les salaires".
Elle souligne que les dépenses publiques de la France, à 56.4 % du PIB en 2016, sont les plus élevées de tous les pays de l’OCDE, ce qui se traduit inévitablement par une charge fiscale ayant un coût économique et social élevé.
Une stratégie à long terme s’impose pour réduire la dépense publique, garantir la viabilité de la dette et dégager une marge de manœuvre permettant de procéder à de nouvelles baisses d’impôt et de simplifier le système fiscal, tout en préservant un niveau élevé de protection sociale. Cela contribuerait, selon l’OCDE, à promouvoir la création d’emplois et l’investissement.
Il importe tout particulièrement de s’employer à réduire les taux de l’impôt sur les revenus du travail pour les bas salaires et de l’impôt sur les revenus du capital. Elargir la base d’imposition en supprimant les avantages fiscaux dont sont assortis les revenus du capital et mettre davantage l’accent sur la progressivité de l’impôt sur le revenu en diminuant parallèlement les exonérations en place permettraient de financer ces mesures, de même que relever les écotaxes.