Dans un arrêt du 16 avril 2010, le Conseil d’Etat constate que ce compte-rendu d'audition est dénué de toute indication permettant d'en attester l'origine, la date et l'authenticité, et qu'il comporte des mentions contradictoires, pouvant laisser penser qu'il a été établi en l'absence de l'intéressé. La Haute juridiction administrative retient que ce document ne saurait par suite suffire à établir que M. A. a contracté mariage dans le but de s'établir en France et conclut que la commission de recours contre les décisions de refus de visa d'entrée en France a inexactement apprécié la situation de l'intéressé en confirmant le refus de visa qui lui avait été opposé par l'ambassadeur de France en Turquie.
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Références
- Conseil d'État, 6ème et 1ère sous-sections réunies, 16 avril 2010 (requête n° 324782) - Cliquer ici
- Les Petites Affiches (LPA), 2010, n° 157, 9 août, actualité, p. 6-7, note de Marie-Christine Rouault, "La sincérité du conjoint français n’empêche pas qu’il y ait fraude au mariage"