Dans un arrêt du 21 octobre 2008, la cour d'appel de Pau a condamné M. X. et ses quatre enfants à verser une pension alimentaire, retenant qu'il convenait de répartir entre les débiteurs le montant fixé, tout en rappelant qu'il revenait d'abord à M. X. d'apporter son aide financière à son épouse au titre du devoir de secours.
La Cour de cassation casse l’arrêt le 4 novembre 2010, au visa des les articles 205 et 212 du code civil. La Haute juridiction judiciaire considère que la cour d'appel a privé sa décision de base légale en se déterminant ainsi, "sans constater que le mari, tenu à un devoir de secours qui prime l'obligation alimentaire découlant de la parenté, se trouvait dans l'impossibilité de fournir seul les aliments dont son épouse avait besoin".
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Références
- Cour de cassation, 1ère chambre civile, 4 novembre 2010 (pourvoi n° 09-16.839) - cassation de cour d'appel de Pau, 21 octobre 2008 (renvoi devant la cour d'appel de Toulouse) - Cliquer ici
- Code civil, article 205 - Cliquer ici
- Code civil, article 212 - Cliquer ici